L’exposition « Parenthèses d’Humanité » est le résultat d’une résidence organisée par la fédération du Rhône du Parti Communiste Français pour les 80ans de la fête de l’Humanité à la Courneuve.
Exposition du 4 au 30 novembre 2015
à la Fédération du Rhône du Parti Communiste Français
1 cours Albert Thomas, 69003 Lyon
« Nous étions tous curieux de ce que pouvait être un événement à la fois politique et musical, un rassemblement proposé par un journal, étroitement lié à un parti, une fête populaire, un paradoxe de fréquentation, un immense festival, et une tradition de plus de 80 ans désormais ; et c’est sous la forme d’une résidence que nous avons découvert la fête de l’Humanité.
Une première pour nous, et une première pour nos hôtes , la fédération du Parti Communiste du Rhône qui nous a accueilli plusieurs jours pour partager cette expérience; de la construction d’une véritable petite ville dans le parc de la Courneuve, aux rencontres inattendues et au partage des idées, à l’enthousiasme et à la boue, au bruit et à la foule, aux croisements des cultures, entre débats, musique, manèges, livres, tracts et nourriture à emporter ou à consommer sur place… dans ses rues provisoires aux noms illustres, nous avions cette parenthèse 6 jours pour naviguer entre plusieurs mondes, chercher à en définir les porosités, rendre visuellement un ensemble complexe, à la fois grave et léger, comme un funambule sur le fil d’une conversation. «
> Laure Abouaf rassemble dans ses haïku colorés tous les éléments qui font la fête de l’Humanité: elle compose, dans l’équilibre intime du format carré, les formes, les signes et les instants de vie.
> Melania Avanzato cherche à capter ces moments suspendus, la grâce d’ une danse immobile entre les êtres et le monde, les corps en résonance dans les espaces particuliers de la fête de l’Humanité.
> David Duchon-Doris détaille, en diptyques, les creux et les pleins de la fête de l’humanité, il relie d’un regard, dans les architectures préfabriquées et les banderoles colorées, les mouvements de foules et les fantômes du vide.
> Zacharie Gaudrillot-Roy propose une photographie attentive et précise, il investi les temps de latences, scrute discrètement les instants de pause avant l’action; sa série est une parfaite introduction, du calme avant la tempête, de cette fête de l’humanité.